Ceci, n'est pas un adieu !

                  J'aime le vent et l'odeur de l'essence. Tous comme l'odeur du tabac ou du bois trempé. Mes voisins me rendent dingue. J'ai des mauvais souvenirs et d'autre très bons. Je passe mon temps à réfléchir ou à écrire. J'écris sur des cahiers, sur des vieux emballages de gâteaux... sur absolument tous. C'est un truc vital. Un truc qui fait partie de moi. Les mots c'est un morceau de mon anatomie, une pièce de ma vie. C'est important. Edgar Allan Poe et Baudelaire sont des Dieux. J'ai quelques amis, quelques lumières. Certaines éteinte, certaine encore vive et brillante. J'ai des plaies ouverte et d'autres cautérisaient. J'aime le cinéma, c'est sûrement l'un des plus beaux-arts qui puisse exister. J'ai quelques passions dont le dessin, l'écriture, la peinture, la photographie par exemple. Certaines que je pratique, d'autre non. Rien de très époustouflant. Inutile d'en savoir plus sur ma personne. Comme un prénom, un nom, un âge, ou un endroit où je réside. Je suis juste quelqu'un. Un être. J'ai un cerveau, un cœur, deux jambes et deux bras comme vous. Je bois, je mange et je fais les courses comme vous. Je ris, je pleure et je hurle comme vous. Je vis, je perds espoir et je me fane comme vous. Je rêve, j'apprends, j'abandonne et j'ai mal comme vous. Comme les sept milliards d'êtres humains sur cette planète. Je n'ai pas grand-chose en plus à offrir. Je suis ordinaire, banal, sans artifices. Ouais. Comme vous et le reste du monde.

Comments

[Lucie.]

Aujourd'hui, j'ai attendu ton message; Dimitri.

[Lucie.]

Bonsoir, Dimitri. J'espère que tu vas bien. Ton commentaire, m'a fait sourire, il m'a apaisée. Il m'a fait du bien. Je veux te savoir heureux. Tu sais, que si loin de toi, je suis incapable de te voir sourire. Et, putain, ça me bouffe... Les seules choses que j'ai de toi, sont tes mots, et ta voix, que je me remémore, encore. Je suis là. Tu sais, à n'importe quel moment. Que ce soit, dans les pires, comme dans le meilleur. Dis-toi, simplement, que je pense à toi. Je t'épaulerai, quoiqu'il arrive.
Dernièrement, la nostalgie me ronge. Aha... Mais, ce n'est pas bien grave, ne t'en fais pas, "chéri." Finalement, j'ai retrouvé, un remontant. Queer As Folk. Tu devrai regarder, si jamais tu as le temps. C'est cool.

Je t'aime, je penserai à toi, à la prochaine clope qui s'épuisera entre mes lèvres.

[Ange444]

Super texte, triste, en mode Baudelaire.
J'aime.
Même si tu te dévalorise trop à mon gout...